Une Anglaise de 48 ans, dont le nom se voit pudiquement passé sous
silence, ne connaît apparemment pas ce problème. Elle vient de se voir
condamnée à huit semaines de prison, avec sursis, à cause de ses ébats.Comment est-ce possible? Eh bien voilà! Cette dame se comporte de
manière trop bruyante au moment crucial. Ses voisins en ont plus
qu’assez. Elle émet, selon eux, «des bruits surnaturels». Ils essaient
d’ailleurs de se débarrasser d’elle, sans pour autant la mettre
derrière des barreaux. Vous comprenez. Quarante-sept décibels, cela
fait tout de même beaucoup
Un premier procès a donc eu lieu. La femme avait été condamnée à
mettre une sourdine, comme une vulgaire trompette. «Le volume de vos
ébats sonores doit être maintenu à un niveau tolérable.» Ce n’a
audiblement pas été le cas. Un second jugement, plus sévère, vient donc
d’intervenir. Les juges ont formulé leur verdict, après avoir entendu
«un court extrait» des bruits enregistrés depuis l’appartement
d’à-côté. «Insupportable!» On ignore, au point où nous en sommes dans
le déballage de l’intime, si des cassettes se retrouveront bientôt chez
les disquaires dans les bacs.
La volcanique personne devra donc cette fois se tenir coite pendant
douze mois. Autrement, elle ira en prison, où on espère pour ses
compagnes qu’elle ne s’adonnera pas au plaisir solitaire. Les prisons
sont des lieux extrêmement mal isolés sur le plan phonique
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